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Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : mer. 10 mars 2021 11:08 am
par ROADSTER
Voir l'article:

https://www.varmatin.com/environnement/ ... ise-655164

Et ce n'est que le début.
Même si on trouve que c'est bête, même si on n'aime pas, même si on pense que ce n'est pas écolo, il faut bien se rendre à l'évidence, on y va.
Sommes-nous les seuls raisonnables, à vouloir s'accrocher à nos vieilleries?

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : mer. 10 mars 2021 2:12 pm
par hasta-la-vista
et si le général avait raison :think:

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : jeu. 11 mars 2021 10:33 am
par BAR83
mog2904 a écrit :
mer. 10 mars 2021 2:12 pm
et si le général avait raison :think:
Sinon, dans le genre animaux de la ferme, y'a ça aussi :

Image

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : jeu. 11 mars 2021 10:48 am
par hasta-la-vista
c'est ce que je voulais dire :clap:

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : ven. 28 janv. 2022 11:45 am
par hasta-la-vista
Contre Bruxelles, Carlos Tavares annonce le chaos social. Et s'il avait raison ?
Pierre Arette 21 janvier 2022
Ce 18 janvier, le patron du jeune groupe automobile Stellantis n'a pas mâché ses mots à l'encontre de la politique industrielle imposée de la Commission européenne.
Il lui adresse par le biais d'une interview faite à Paris et publiée simultanément par Cquatre journaux européens (Les Échos, Handelsblatt, Corriere della Sera, El Mundo)
- une sévère mise en garde quant aux conséquences sociales graves que risque d'entraîner son plan de décarbonation de l'industrie automobile par le tout électrique.
Déjà, en décembre 2021, le grand patron avertissait en ces termes, lors d'une visioconférence mondialisée du sommet Reuters Next : « Ce qui a été décidé, c'est d'imposer à l'industrie automobile une électrification qui ajoute 50 % de coûts additionnels à un véhicule conventionnel. Il est impossible que nous répercutions 50 % de coûts additionnels au consommateur final, parce que la majeure partie de la classe moyenne ne sera pas capable de payer. »
Carlos Tavares n'a pas changé d'avis. Il pointe divers écueils que les technocrates idéologisés ne semblent pourtant pas redouter.
Le risque environnemental, d'abord, puisque, dit-il, « un véhicule électrique doit rouler 70.000 km pour compenser la mauvaise empreinte carbone de fabrication de la batterie et commencer à creuser l'écart avec un véhicule hybride léger ».
La casse industrielle, ensuite, devant la difficulté constatée des constructeurs pour limiter les surcoûts de la production électrique et celle des sous-traitants pour s'adapter rapidement dans un secteur déjà sinistré au profit des fournisseurs asiatiques. « Nous verrons dans quelques années les constructeurs qui auront survécu et les autres », prédit le patron de Stellantis.
La fronde sociale, enfin, qui viendra, selon lui, de l'incapacité des classes moyenne à s'équiper, faute de budget conséquent. Et de poser cette question : « Faut-il des véhicules 100 % électriques que les classes moyennes ne pourront pas se payer, tout en demandant aux États de continuer à creuser le déficit budgétaire pour les subventionner ? »
En défendant sa vision de la liberté de l'entreprise, en voulant la soustraire aux contraintes de la politique de « commissaires » hors-sol, le patron de Stellantis n'entend pas seulement protéger le groupe qu'il préside. En 2019, déjà, il fustigeait la « pensée unique » et son nouveau bréviaire : « Jusqu'à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal ? » Et il avertissait que les objectifs climatiques de l'Union européenne porteraient atteinte à la « liberté de mouvement » prétendument universelle.
Aujourd'hui, en industriel raisonnable, Carlos Tavares nous alerte et prévient : «C'est la brutalité du changement qui crée le risque social. » Nos « censeurs » de l'Union européenne n'ont à la bouche que les valeurs de la Déclaration des libertés fondamentales de 1789 ou de son expansion humaniste de 1948. Ils s'en drapent pour mieux les fouler allègrement et imposer aux peuples d'Europe leur « meilleur des mondes ». Un monde idéal, fondé sur la ruine de la liberté de choix par la dépossession économique des individus et l'asservissement politique des nations.
Quand le chaos viendra, semble nous dire Tavares, pourront-ils s'excuser en disant qu'ils ne savaient pas ?

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : ven. 28 janv. 2022 4:36 pm
par MALVERN
L'analyse me semble pertinente.

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : ven. 28 janv. 2022 6:58 pm
par VHF
Pertinente, et largement passée sous silence... il serait bon que l'écho retentisse dans cette période ... Je ne cesse de m'étonner que pour 10cts de hausse des carburants en 2018 des mouvements sociaux conséquents aient eu lieu et qu'aujourd'hui, devant des perspectives qui sont dessinées unilatéralement et qui porteront (ou portent déjà) atteinte aux libertés fondamentales d'une grande part de la population personne ne bronche....

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : ven. 28 janv. 2022 7:40 pm
par Maclara 13
Où sont passés les gilets jaunes ? curieux aujourd'hui les prix flambent de partout et personnes ne semblent réagir devant l'explosion des prix soit disant la faute au covid , nous verront bien si par la suite les prix vont retombés (ce que je doute fort ).

Re: la voiture électrique : colossal racket à terme!

Posté : ven. 28 janv. 2022 7:56 pm
par Copenice
Ou sont passés les gilets jaunes…

Pour partie éborgnés, condamnés, méprisés, soumis par la force, les confinements, le pass vaccinal et la vindicte populaire.
Pour d’autres soudoyés, achetés et embourgeoisés par le chômage partiel, les diverses primes et les arrêts maladies de complaisance.

Et certains sont toujours sur les ronds points… Mais on n’en parle plus.